Mon pays est parfois étrange. Il a fallu aller jusqu'à la Cour de Cassation pour qu'un journal soit relaxé, parce qu'il avait écrit que le Beaujolais est un "vin de merde". Cela signifie que des juges ont décidé que l'expression était illégale lors du premier procès, et condamné le journal à payer 280.000 euros aux producteurs de Beaujolais. Puis, en appel, d'autres juges ont encore décidé que c'était illégal, et ont encore condamné le magazine, cette fois à 90.000 euros. C'est seulement lors du troisième examen de cette affaire, en cassation, que finalement, il a été jugé que qualifier le Beaujolais de "vin de merde" relevait de la liberté d'expression. Ca me sidère. En plus, il a fallu pour cela faire appel à la Convention Européenne des Droits de l'Homme, comme si le droit français ne suffisait pas pour garantir la liberté d'expression des citoyens.

Ces histoires de vin me font penser à une excellente recette méridionale à base de viande marinée dans du vin rouge, la daube.





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