Plaisirs simples. Caresser un chat qui dort. Déguster un magret de canard fumé sur de généreuses tranches de pain de campagne. En fermer les yeux de plaisir. Douzaine d'huîtres à Perpignan, avec mon frêre et son amie aux yeux verts. Acheter deux livres de Hassan Massoudy. Prendre un demi sur la Place de la Comédie avec une Lolo devenue brune. Un verre de fée verte partagé avec de vieux copains. Lire des haïkus en suédois face au soleil du Sud. Dormir avec les volets ouverts. Ne pas se connecter au net.

Se souvenir de tous ces amies et amis connus ou moins connus, trop vite croisés à Paris, et de la formidable impression de se sentir soutenu dans un moment délicat à gérer. Sentir presque physiquement leur solidarité, leur amitié qui m'entoure, comme une solide main qui se pose sur l'épaule à l'exact moment où l'on en ressent le besoin.

Il faut que je vous remercie. Tous. Un par un. D'avoir été là. Physiquement ou en pensée. Et je commence par Veuve Tarquine, dont le sourire unique et l'énergie lumineuse pourraient reconstruire en quelques secondes une cathédrale détruite.