Noir / Blanc / Noche / Día / Teenager / Adult

Fumando de cara a la luna, intento hacerla desaparecer con el humo de mi cigarillo, como si fuera niebla del norte. Hoy mis manos no me sirven para nada. Se acuerdan de tu piel y lloran tu ausencia. El dolor, el puto dolor ya se ha ido, ahora solo queda un hueco, el vacío. Fumando de cara a la luna, pensando en esta canción, y mis ojos no miran a nada. La llama se ha extinguida. Para ti, el renacimiento. Para mí, el olvido imposible. Que tengas una vida feliz, extranjera.

Ces petits échecs concentriques, longtemps après la secousse principale, qui se suivent, parfois s'additionnent, parfois s'annulent les uns les autres, s'éloignent, reviennent, s'adoucissent à chaque rebond, puis finissent par disparaitre, comme des vaguelettes quand on jette une pierre dans une flaque d'eau. Ce n'est pas tant la surface qu'ils troublent, c'est la boue, au fond, péniblement sédimentée, compactée et oubliée, qui paraissait pourtant stable, mais qui se remet à former des volutes sombres et inquiétantes.

Yo no debería escribir por la noche. Je ne devrais pas écrire la nuit. Quand je relis ce que j'écris dans la journée, je trouve que ça a toujours un goût de poésie adolescente de merde. C'est curieux comment on peut avoir des sensibilités différentes entre le jour et la nuit. Ou c'est peut-être juste que je manque de sommeil et je suis en train de raconter n'importe quoi. Tiens, je vais m'écouter un vieux disque des Shériff en attendant que le soleil ne se lève, dans pas longtemps. Mon frêre a toujours su écrire des chansons courtes, simples, speedées et rock'n'roll qui remettent la tête à l'endroit quand on en a besoin.

Garde le sourire
Ca aurait pu être pire
Alors
Ne fais pas cette tête-là





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